FÉCONDITÉ DE L'ORIGNAL AU QUÉBEC D'APRÈS L'EXAMEN MACROSCOPIQUE D'OVARIES RÉCOLTÉS AU DÉBUT DE L'AUTOMNE

Authors

  • Michel Crête
  • Aldée Beaumont

Abstract

L’examen des ovaires a révélé une variation régionale du taux d’ovulation au Québec; toutefois cette variation était attribuable à un biasis dans la date de cueillette des ovaries, qui était trop hâtive pour les zones de chasse nodiques et pour les reserves fauniques. Pour les zones des chasse du sud et du centre, les taux d’ovulation étaient comparables aux taux les plus élevés rapportés dans la littérature. Le nombre de corps cicatriciels de cinq mois ne permettait pas de détecter de variation significative du taux de mise bas à travers le Québec; toutefois, le nombre total de corps cicatriciels indiquait une variation régionale, les taux de mise bas les plus faibles étant observes dans les zones du sud. Paradoxalement trois indices du nombre de faons par femelle vivants au début de l’hiver ne montraient pas la même variation régionale. On a émis l’hypothèse que la survie des faons au cours de leur premier été affectait le taux de mise bas l’année suivante, les femelles ayant perdu leur petit étant plus aptes à produire des jeunes le printemps d’aprés. En conservant un rapport des sexes suffisamment équilibré, les gestionnaires de l’orignal sont assures d’un taux de mises bas excellent au Québec. Les inventaires aériens et les statistiques de chasse devraient suffire pour s’assurer que la survie des faons est bonne et que la productivité des populations est maximale.

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Published

1986-01-01

How to Cite

Crête, M., & Beaumont, A. (1986). FÉCONDITÉ DE L’ORIGNAL AU QUÉBEC D’APRÈS L’EXAMEN MACROSCOPIQUE D’OVARIES RÉCOLTÉS AU DÉBUT DE L’AUTOMNE. Alces: A Journal Devoted to the Biology and Management of Moose, 22, 277–301. Retrieved from https://alcesjournal.org/index.php/alces/article/view/1345